Come what may

Le temps passe et les gens changent. Sans qu'on s'en rende compte. J'ai envie d'ouvrir la bouteille d'absinthe et de noyer ma solitude dedans. Mais ce ne serait pas une solution. De toute façon, ça ou autre chose, ça revient au même non? Plusieurs mois que je n'avais pas passé une soirée seule... Ca fait des ravages. On dit des conneries, on en écrit surtout. Parce que comme on est tout seul, on peut pas en dire des conneries. Enfin bref. Tout ça pour voir le courrier... Dégoutée un peu. J'aurai du rester chez toi, et attendre que tu rentres du boulot. En ayant peur pour toi, certes, mais au moins j'aurais été là quand tu serais rentré... Je t'aime mon coeur... Reviens moi entier...

Outre la chanson du même nom chantée par Marion Cotillard dans les jolies choses, ce terme me convient à un point que personne n'imagine. La conne de qui l'on rit. La conne naïve que l'on baise en lui promettant la lune. Et la conne elle y croit à tout ça, elle en rêve même la nuit. Et puis un jour elle reçoit un message dans lequel il lui dit qu'il s'est remis avec son ex. Et la conne elle a du mal à comprendre pourquoi elle a encore été naïve à ce point. Mais elle se sent bien malgré tout.
Merci David...

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles comme on dit ... Je te hais ...

Le coeur qui bat. Les mains gelées. Les yeux rivés à l'écran. J'attends juste que tu te connectes et que tu me parles. Que tu le fasses de toi même, pour me dire ce que tu attends de moi, de nous. C'est pas évident de vivre dans l'incertitude. Sans le vouloir on se laisse happer par toutes sortes de questions et on n'a pas d'autres choix que de se torturer, le temps d'avoir les réponses. J'aime pas être comme ça :/

Changement d'une vie, découverte d'une personne longtemps vue mais jamais fréquentée. Que de simples bonjours, jamais de dialogue, puis un jour a suffit pour tout chambouler dans mon train train quotidien, viennent les premiers mots, un dialogue s'installe... d'une discussion dénuée de sens portée sur le célibat et la libido, des liens se tisseront. Premiers textos, premiers mots doux... une relation intime s'installe, on se dit les choses comme on les ressent, on se comprend. Puis vient le jour fatidique... 03 décembre 2004, j'arrive gare d'Austerlitz à Paris... je te vois sur le quai, premier baiser, premier vrai échange de regards... je souris, tu souris ... nous respirons enfin, libérés des angoisses de la première rencontre... premiers rapports, renaissance des sensations, des plaisirs, je me ressens homme avec toi. Mardi 18 janvier... premiers doutes, pas sur ton amour, mais sur le mien; vestiges de mon passé endolori toujours présent... le week-end suivant cette pseudo rupture, on se retrouve... à nouveau nos premiers rapports, mieux que les autres... je décide de ne pas tout gâcher, de te laisser la chance qu'elle ne m'a jamais laissé. Les mois passent et je tombe amoureux avec le temps... 8 mois le 03 août 2005... 8 mois que je vis avec l'envie d'aimer, l'envie de projeter un avenir pour nous. Nous avons convenus toi et moi d'une chose... 03 décembre 2005 sera pour nous l'aboutissement de tout. Je scellerai à jamais notre union intime par cette promesse que je t'ai faite et que je tiendrai. Je t'aime Mylène !

Tellement de choses à dire, pas assez de mots pour le décrire... voici ces quelques lignes que je te destine et dont tout le monde profitera pour te montrer combien je t'aime et combien tu me manques !

Tu m'as écrit ça il y a quelques mois, quand le mot bonheur avait encore un sens. Tout a une fin et rien n'est jamais acquis, la preuve en est. Je ne regrette rien et je vais bien. Et je continuerai à aller bien. Etrangement je ne pleure pas, je n'en ai pas envie. Je n'ai pas le temps non plus. Mais il n'y aura jamais de 3 décembre 2005. Il y a eu le 30 aout 2005 à la place. Rupture. Fin de tout. On m'avait dit que l'amour durait 3ans. A priori c'est faux. Tu ne tiendras pas ta promesse mais ce n'est pas grave. J'ai vécu 9 mois de bonheur avec toi et tu me manqueras. Et puis un jour on se recroisera, on ne se sera pas vu depuis 10ans et on se souviendra des moments passés, bons ou mauvais, avec la certitude qu'il y a quelque chose d'inachevé. Et on aura chacun nos vies, et on s'en ira de notre coté, en sachant pertinemment qu'on ne se recroisera plus jamais, parce qu'on n'aura plus rien à se dire, parce qu'on n'aura tous les deux pris des chemins différents, vécus des choses différentes. C'est ça la vie je crois, apprendre à accepter les choses comme elles viennent, tirer profit de chaque expérience pour ne pas refaire les mêmes erreurs.

Aujourd'hui j'ai compris beaucoup de choses grâce à un homme et une femme. J'ai compris que j'étais une personne à part entière et pas "la copine de machin" ou "l'ex de machin". J'ai compris que je pouvais prétendre à certaines choses et les réaliser. C'est ce que je ferai à terme. J'ai enfin compris que ce que je vais faire est nécessaire puisque ce n'est concevable dans l'état actuel des choses. Demain sera un bien triste jour.

Tu sortiras difficilement de mon esprit mais tu en sortiras, un jour ou l'autre. En attendant je vais vivre ma vie, pour moi, parce que j'en ai envie, pas pour faire plaisir à qui que ce soit. Je ferai la gueule quand j'aurai envie de faire la gueule, et je sourirai le reste du temps. Il parait que le sourire me va bien. On va tester.

Et puis plus tard, quand j'aurai vieilli, je ressortirai tout ce qui a trait à toi et qui sera rangé bien soigneusement. Et je me dirai " oui je l'ai aimé, oui j'ai été heureuse " et je sourirai parce que j'aurais été heureuse de te connaitre même si l'issue n'est pas celle que j'aurai espérée.

Je t'aime tout simplement

Tu me manqueras

C'est le titre de cette chanson que je repasse encore et encore, sans me lasser. Et je pense à toi. Simplement. Les souvenirs qui défilent. Les promesses qui remontent à la surface. Et cet impossible oubli. Je ne souffre plus je crois. Je suis juste blasée. Je regarde passer la vie sans m'attarder sur quoi que ce soit. J'attends.